Les trente ans de l'université de Haute-Alsace forment une longue histoire puisqu'il faut remonter à 1822, au moins, pour en trouver les prémices. Dès l'origine, elle associe trois partenaires : les industriels, la Ville de Mulhouse, les enseignants. Aujourd'hui, il faudrait plutôt parler d'une collaboration étroite entre universitaires, collectivités locales et entreprises.

Il en est résulté une université différente. Elle l'est par les orientations qu'elle s'est choisies, la professionnalisation d'une partie des études, une exigence certaine de recherche, la pluridisciplinarité. Elle l'est aussi par son rayonnement international, par sa dimension à taille humaine, par le site remarquable de son campus mulhousien. Mais surtout, elle reste une université jeune, en construction permanente, capable d'adaptations et d'innovations en fonction des évolutions et des nécessités.

Cet ouvrage a été publié à l'occasion du 30e anniversaire de l'université de Haute-Alsace de Mulhouse.


L'auteur

Historien et enseignant à l'université de Haute-Alsace à Mulhouse, Nicolas Stoskopf dirige le Centre de recherche sur les économies, les sociétés, les arts et les techniques (CRESAT). Auteur de plusieurs ouvrages, il a également édité plusieurs textes à titre posthume, dont Ma ville à l'heure nazie de Marie Joseph Bopp (avec Marie-Claire Vitoux) et le Journal d'une jeune fille mal dans son siècle d'Amélie Weiler, aux Editions La Nuée Bleue.