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Traditions n° 22


Réf. : TR022

ISBN: M06413-22

Nombre de pages : 100

Format : 21.5 x 29,5 cm

Date de parution : 21 sept. 2018

Description :

Dans la France de 1823, la situation intérieure est particulièrement tendue et un climat généralisé de suspicion limite l'initiative individuelle. A la Chambre des députés, l'intolérance est maximale et les injures courantes. C'est dans cette ambiance survoltée que le gouvernement, piégé par son refus d'autoriser le passage des armées étrangères, se voit contraint de lever un corps d'observation de 100 000 hommes pour venir au secours de Ferdinand VII, otage des constitutionnels. La décision passe mal dans une assemblée très remontée où l'on en vient même à l'expulsion manu militari de Jacques-Antoine Manuel, député libéral de la Vendée, le 3 mars.
La situation est heureusement plus sereine sur le terrain où les troupes françaises, conduites par le duc d'Angoulême assisté de l'expérimenté général Armand Charles Guilleminot, réunissent anciens du premier Empire et nouvelles recrues. Dix ans après la défaite de Vitoria, les Français savourent leur revanche après une campagne rapide, tout étonnés que la population leur soit favorable (voir page 24). Trente ans plus tôt, en 1793, ce sont deux armées moins chanceuses qui se battent violemment autour de Cholet. Les troupes républicaines conduites par le général Kléber y affrontent l'Armée catholique et royale de Vendée dirigée par Maurice d'Elbée. Vainqueurs lors des premiers affrontements, les Vendéens finissent par être défaits lors d'une des batailles les plus sanglantes de la Révolution (voir page 14).
De la même manière, en 1800, sur la plaine de Marengo, le sort des armes a d'abord été défavorable aux Français jusqu'à ce que la victoire change de camp et que les troupes du général Bonaparte finissent par avoir raison des Autrichiens du Feldmarschall-Leutnant Michael von Melas (voir page 58). Longue et longtemps incertaine, la bataille de Wagram, les 5 et 6 juillet 1809, est elle aussi finalement remportée par les troupes de l'Empereur au prix de lourdes pertes. Parmi bien d'autres héros, le général Jacob-François Marulaz s'y signale par son exceptionnelle bravoure. Une toile commandée par le prestigieux hussard lui-même rappelle l'épisode (voir page 38).
Durant tous ces affrontements, hommes et régiments sont largement mis à contribution. Dans ce numéro, nous évoquons plus particulièrement une unité peu connue, la légion franche étrangère, un corps de patriotes hollandais exilés en France et favorables aux idées nouvelles qui voit le jour le 1er août 1792 (voir page 78). Nous nous arrêtons également sur les parcours hors du commun du général Lafayette, commandant-général de la garde nationale parisienne (voir page 48), et de Jean-Baptiste Gouvion (voir page 54), l'un de ses fidèles lieutenants. En s'appuyant sur les représentations de l'époque, Patrice Courcelle nous invite à découvrir les superbes tenues du maréchal Jean-Baptiste Bessières (voir page 74).
Pour terminer ce tour d'horizon, nous revenons enfin sur l'histoire de la baïonnette réglementaire française avec l'apparition de la première aiguille emblématique des guerres en dentelles, il y a précisément trois cents ans (voir page 70). Et, bien entendu, toutes les rubriques qui font la richesse de Traditions.

Traditions n° 22

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