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Traditions n° 19


Réf. : TR019

ISBN: M06413-19

Nombre de pages : 100

Format : 21.5 x 29,5 cm

Date de parution : 23 mars 2018

Description :

En 1812, la garde royale italienne prend naturellement sa place au sein du IVe corps de la Grande Armée, placé sous les ordres d'Eugène de Beauharnais, vice-roi d'Italie. Parmi ses unités se trouve le régiment des conscrits, constitué depuis quatorze mois à peine, qui regroupe 48 officiers, 1 328 sous-officiers et soldats. Après sa participation active aux terribles batailles de la Moskova et de Maloïaroslavets, le régiment est décimé et seuls 33 chasseurs reviennent de la campagne. Très peu représenté dans l'iconographie, ce régiment a laissé peu de traces et beaucoup de zones d'ombre subsistent encore sur son équipement et ses uniformes (voir page 84).
Cette unité n'est de loin pas la seule à avoir connu une brève existence. Nous évoquons, dans ce numéro de Traditions, la compagnie des guides-interprètes de l'armée d'Angleterre, fondée le 5 octobre 1803 mais qui ne put évidemment jamais remplir la mission qui lui était initialement confiée (voir page 46), et le 3e bataillon de volontaires de l'Ain, formé le 11 décembre 1791 à Bourg-en-Bresse (voir page 81). Le début des gardes nationales est également le sujet des "fonds de giberne" dans lesquels Patrice Courcelle évoque les premiers uniformes (voir page 78), un sujet utilement complété, dans "les fondamentaux" du même auteur, par la tenue de la cavalerie de la ligne au début de la Révolution (voir page 42). En ce qui concerne l'équipement, nous mettons l'accent sur le très spécifique sabre de bord modèle 1811 (voir page 72). Les armoiries évoquées dans ces pages sont celles du maréchal Jean Lannes trop tôt disparu ; leur histoire est intéressante et montre notamment que Napoléon pouvait, lorsqu'il le désirait, titrer également les enfants de ses généraux (voir page 70).
Mais la plus grande partie de ce numéro est consacrée à trois conflits majeurs du XIXe siècle. Dès 1802, alors que la Russie est en paix avec la France, le jeune tsar Alexandre Ier exile l'héritier du royaume de Kartl-Kakhétie et annexe la Georgie qui devient une province de l'Empire russe. Il lance, l'année suivante, la conquête systématique des provinces caucasiennes. Une longue lutte suivra - elle ne se terminera qu'en 1864 - dont nous évoquons ici les premières étapes, jusqu'à l'entrée en guerre de l'Empire ottoman à la fin du mois de novembre 1806 (voir page 28).
Plus proches de nous, les péripéties de la guerre de 1870-1871 nous mènent à la ville de Nuits, que les Allemands attaquent le 18 décembre 1870, sanglante bataille rarement évoquée où, pourtant, si l'on en croit les acteurs, les balles tombaient plus dru qu'à Gravelotte (voir page 55). Une attaque que Léon Bloy aurait pu évoquer, s'il l'avait vécue, dans son livre "Sueur de sang" (voir page 52). De l'autre côté de l'Atlantique, une bataille encore plus sanglante oppose, quelques années plus tôt, les belligérants de la guerre de Sécession près de la rivière d'Antietam. Terriblement meurtrier, cet affrontement est marqué par une succession d'occasions perdues qui reportent d'autant la fin de cette guerre fratricide (voir page 14). Pour l'une et l'autre de ces batailles, la violence des combats est encore perceptible sur place où le visiteur peut découvrir de nombreux monuments à la mémoire des hommes sacrifiés.

Traditions n° 19

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