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Traditions n° 7


Réf. : TR007

ISBN: M06413-7

Nombre de pages : 100

Format : 21.5 x 29,5 cm

Date de parution : 25 mars 2016

Description :

Il est difficile d'imaginer, avec nos références actuelles, l'effet que devait avoir une charge de cavalerie sur des hommes angoissés face au choc imminent. Une foule impressionnante de cavaliers lancés en ligne, le bruit infernal d'une multitude de sabots frappant le sol, les hurlements des hommes dressés sur leurs montures, les sabres levés et prêts à s'abattre... Lancés au galop, les hussards du 4e régiment (voir page 74) montrent toute leur puissance dans les combats du premier Empire. Un siècle plus tard, en Mandchourie, lors de la terrible guerre entre Russie et Japon (voir page 28), les cavaliers nippons, guère mieux équipés que leurs prédécesseurs, présentent la même image résolue à des Russes à peine moins aguerris qui perdront leur influence dans cette lointaine et disputée contrée.
Avec de tels soldats, le sabre est une arme redoutablement efficace (voir page 68 notre présentation du modèle 1845). Aux mains de cavaliers hors pair, tel l'incroyable Bisson, dont l'étonnante histoire méritait d'être contée (voir page 40), ou encore le redoutable général de Pinteville, colonel-major des dragons de la Garde impériale (voir page 46), il fait des prouesses face à des fantassins qui ne peuvent opposer que la parfaite organisation de leur défense.
De fait, les charges de l'infanterie légère (voir page 86 l'historique du 16e léger), forcément moins spectaculaires mais tout aussi grisantes, répondent à une autre dynamique. Ce sont elles, néanmoins, qui consolident les succès. Mais à quel prix ? En 1870, au bois de la Cusse, des milliers de soldats français et allemands ont perdu la vie pour conserver un temps quelques maigres arpents de terre (voir page 54). Dans les Etats pontificaux menacés au nom de l'unité de l'Italie, la petite armée du pape a, elle aussi, payé un lourd tribut. Sans cesse reconstitué grâce à des volontaires venus de toute la chrétienté, le régiment des zouaves pontificaux n'a pas failli dans sa vaine mission (voir page 14). Quelques années plus tard, regroupés au sein des volontaires de l'Ouest, certains d'entre eux joueront encore un rôle important dans la dramatique guerre de 1870, montant au combat la poitrine ornée de prestigieuses décorations (voir page 72).
Dans cet univers militaire marqué par les combats et la dure condition du soldat, même les fortifications les plus imprenables (voir page 60 le destin de la citadelle de Namur) ne résistent pas aux assauts prolongés. Au final, la guerre est une bien triste chose. Pour s'en rappeler, il faut sans cesse en préserver la mémoire (voir page 51 les bibliographies permettant de s'informer sur la guerre de 1870). Car les hommes oublient trop vite ses méfaits. L'actualité du XXIe siècle en apporte, hélas, la preuve.
Comme il le fait depuis son premier numéro, Traditions poursuit sa mission d'information, mettant en avant le destin et l'engagement des guerriers et militaires de l'époque moderne. En donnant à connaître leur histoire, en rappelant leurs prouesses, nous espérons faire oeuvre utile. Bonne lecture à tous.

Traditions n° 7

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