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Traditions n° 24


Réf. : TR024

ISBN: M06413-24

Nombre de pages : 116

Format : 21.5 x 29,5 cm

Date de parution : 25 janv. 2019

Description :

Une fois n'est pas coutume, ce numéro de Traditions accorde une place privilégiée à l'artillerie. A l'artillerie classique d'abord, celle du système mis en place en 1765 par Jean-Baptiste de Gribeauval, en fonctionnement lors des guerres de la Révolution et du premier Empire, qui perdure jusqu'en 1827 lorsqu'il est remplacé par le système plus mobile du futur maréchal Sylvain Charles Valée. En 1808, Napoléon décide de créer au sein de sa Garde un régiment d'artillerie à pied équipé de 36 pièces. Pour sa première campagne, celle de 1809, ce jeune régiment, dirigé par l'intrépide Antoine Drouot (voir page 35), a un comportement remarquable, perdant à Wagram 34 officiers tués ou blessés ainsi que 472 artilleurs tués ou blessés (voir page 105).
Mais, durant cette période, les progrès de l'artillerie sont lents. Un canon de l'époque napoléonienne n'est finalement pas si différent d'une bombarde du Moyen Age dont il partage, en dépit d'améliorations certaines, les procédés de fabrication et les principes de fonctionnement. La situation change rapidement à partir du milieu du XIXe siècle. La révolution industrielle marque fortement l'industrie de l'armement avec son lot d'innovations continuelles dans la fonte des métaux, les techniques de forgeage, la construction mécanique et l'outillage de précision. Désormais, les canons peuvent avoir des calibres plus imposants, tirer des projectiles plus destructeurs, atteindre avec plus de précision des distances plus lointaines. Avec de telles nouveautés, la maîtrise des techniques nouvelles devient essentielle, tant pour procurer un avantage décisif que pour éviter de se faire surclasser par l'artillerie ennemie. Plusieurs conflits, et non des moindres, doivent leur issue à cette nouvelle donne.
Pour évoquer cette mutation qui révolutionne du même coup les tactiques militaires, nous n'avons pas hésité à chambouler ce numéro de Traditions en lui consacrant un dossier de plus de 60 pages (voir page 37), reportant du même coup un certain nombre d'articles et de chroniques. Nous espérons que nos lecteurs partageront notre intérêt pour cette étude aussi fouillée qu'inédite.
Pour autant, ce numéro n'est pas entièrement consacré à l'artillerie. Grâce aux archives de la ville de Modène, nous présentons un autre document rare, le récit détaillé et illustré de l'opération menée en 1796 par le général Bonaparte à Livourne à la demande du Directoire qui souhaite mettre fin à la présence anglaise dans ce port neutre mais stratégique (voir page 14). Par ailleurs, l'illustrateur Patrice Courcelle nous invite à une nouvelle exploration des fondamentaux des armées de la Révolution et du premier Empire consacrée, pour ce numéro, au règlement d'infanterie de 1791 et à la formation des jeunes recrues (voir page 100). Enfin, notre traditionnelle rubrique consacrée aux livres anciens évoque l'historien et numismate Jules Florange, dont les ouvrages font encore référence aujourd'hui (voir page 98).
Ainsi composé, ce numéro vous propose un sommaire passionnant pour bien commencer une année que nous vous souhaitons aussi agréable que possible et riche en découvertes de toutes sortes.

Traditions n° 24

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