Disponibilité : Épuisé

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Traditions n° 13


Réf. : TR013

ISBN: M06413-13

Nombre de pages : 116

Format : 21.5 x 29,5 cm

Date de parution : 24 mars 2017

Description :

Avec ce numéro spécial de Traditions, nous poursuivons, comme nous vous le promettions, nos analyses thématiques propres aux anciens Soldats Napoléoniens. Une fois encore, l'équipe constituée autour de l'exigeant Ronald Pawly vous propose un menu formidable, un peu trop copieux toutefois puisque, malgré une pagination renforcée, nous devons -- hélas ! -- renvoyer à nos prochains numéros l'étude détaillée de plusieurs régiments d'infanterie et certaines de nos rubriques habituelles. C'est que le thème est si vaste et complexe qu'il peut largement se traiter sur plusieurs parutions. Nous y reviendrons donc très vite.
D'emblée, il fallait faire le point et rappeler que l'infanterie de la Révolution et de l'Empire (voir page 12) n'est pas née du néant mais qu'elle est l'héritière d'une excellente armée, celle de Louis XVI, sans doute la meilleure et la plus solide des armées de l'Ancien Régime. En dépit de ses excès, la Révolution s'est en effet largement appuyée sur les réformes du duc de Choiseul qui lui offraient un cadre efficace, et sur les officiers et sous-officiers des anciennes unités. Après les difficultés et les outrances du début, l'armée révolutionnaire a fini par trouver un juste équilibre que les années du Consulat puis de l'Empire (voir page 46) porteront à un niveau exceptionnel. Car Napoléon Bonaparte va déployer une singulière énergie pour achever l'organisation et l'équipement de son infanterie afin qu'elle devienne l'instrument sans faille des ambitions de son nouvel empire.
Durant ces années, l'équipement et l'uniforme des hommes vont progressivement évoluer tandis que s'imposent l'habit bleu et ses variantes. Mais, pour réaliser des économies sur le coût de fabrication des uniformes, un décret du 25 avril 1806 prépare le retour à l'habit blanc dans les quatre-vingt-onze régiments de l'infanterie de ligne française (voir page 88). L'équipement des premières unités et les uniformes blancs souillés de boue et de sang lors de la campagne de Pologne favorisent bien vite le retour au bleu moins salissant.
Jeunes conscrits ou vieux grognards, les hommes sont malmenés durant ces campagnes incessantes et les marches épuisantes à travers toute l'Europe. Il fallait les encourager et leur montrer la satisfaction de leurs chefs. Difficile lorsque la Révolution a banni tout signe distinctif. Pourtant, à la tête de l'armée d'Italie, Bonaparte a vite pris conscience de l'utilité de saluer le mérite du soldat, du jeune tambour au général de division. Avec la complicité du Directoire, il imagine le système des armes d'honneur (voir page 82) qui préfigure en quelque sorte la future Légion d'honneur.
Parmi les unités qui ont servi à cette époque, nous ne présentons dans ce numéro que deux d'entre elles : les 45e (voir page 100) et 79e (voir page 107) régiments de ligne. Vous en découvrirez d'autres dans nos prochains numéros car l'étude du fonctionnement complexe de ces unités administratives, qu'il s'agisse du mode de recrutement, des réorganisations incessantes ou du parcours différencié de leurs compagnies, permet de mieux comprendre la vie d'une armée de l'époque.

Traditions n° 13

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