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Revue Napoléon n° 20, nouvelle série


Réf. : RN020

ISBN: L11249-20

Nombre de pages : 84

Format : 21,5 x 29,5 cm

Date de parution : 10 févr. 2016

Description :

En ce début d'année 1815, Napoléon est loin de la France qu'il ne reverra jamais. Pourtant, son souvenir est vif dans les esprits et son parcours est présent dans les nombreuses décisions du gouvernement et de la Chambre introuvable. Il est vrai, dans un contexte difficile où la France est partiellement occupée par les vainqueurs de l'Empereur. Dans le Nord, les redoutables cosaques se comportent plutôt bien et semblent même fraterniser avec la population (voir page 56). Dans le Sud, encore marqué par les rêves des verdets qui espéraient bien créer le royaume d'Aquitaine (voir page 24), les troubles sont intérieurs mais les tensions s'apaisent vite même s'il s'avérera impossible de condamner les assassins du général Ramel.
Au-delà de nos frontières, s'achève la deuxième guerre contre les régimes barbaresques du sud de la Méditerranée (voir page 14), grâce à l'intervention heureuse et déterminante de l'US Navy. Plus à l'Est, c'est une mystique au parcours surprenant qui a pris l'ascendant sur le tsar et le convainc de signer le traité de la Sainte-Alliance (voir la Revue Napoléon n° 18) mais, en cette année 1816, la baronne de Krüdener tombe en disgrâce (voir page 62) et prend des voies encore plus radicales.
C'est dans ce contexte particulier que Chateaubriand défie Louis XVIII (voir page 76). S'il ne sauve pas la Chambre introuvable que le roi finit par suspendre fin avril, le grand écrivain nous laisse un étonnant morceau de bravoure littéraire. En ce début d'année 1816 s'enchaînent les procès contre les partisans de l'Empereur. Notre éphéméride (voir page 4) évoque les procès des généraux Rebelle, Travot, Drouot, Savary, Lallemand, Lefebvre-Desnouettes, Rigau, etc. Si certains sont lourdement condamnés, d'autres échappent aux sanctions, tel le général Cambronne (voir page 48) dont l'acquittement aura un grand retentissement. Mais ne nous y trompons pas : l'épuration est féroce dans l'armée qui perd 20 000 officiers. Elle est encore plus importante dans la gendarmerie dont un militaire sur trois est révoqué ou mis à la retraite. C'est d'ailleurs à cette dernière que nous rendons un juste hommage à l'occasion de la réouverture du musée de Melun (voir page 73).
Déjà auteur d'un remarquable traité sur l'esclavage, le Genevois Jean de Sismondi (voir page 36) jette enfin les prémices d'une économie politique dont s'inspireront aussi bien Karl Marx et Bismarck que les tenants du catholicisme social. L'un de nos collaborateurs signe sur ce sujet un article posthume (voir page 44) qui permet de redécouvrir les talents de ce clairvoyant précurseur. 1816 mérite bien toute notre attention : l'ombre portée de Napoléon y est omniprésente.

Revue Napoléon n° 20, nouvelle série

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