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Revue Napoléon n° 16, nouvelle série


Réf. : RN016

ISBN: L11249-16

Nombre de pages : 84

Format : 21,5 x 29,5 cm

Date de parution : 20 févr. 2015

Description :

Des deux coups d'Etat, celui du 18 Brumaire était celui qui avait le moins de chances d'aboutir. C'est pourtant celui qui a permis à Bonaparte de mettre Napoléon sur le trône. Celui du 20 mars 1815 est la conséquence logique de la lente montée de l'Empereur déchu vers Paris (voir notre éphéméride page 4). Il n'est pas gagné par la force mais par la nostalgie des grandes heures de l'épopée napoléonienne, par l'esprit de camaraderie de tous ces grognards blessés par le traitement que leur avait réservé Louis XVIII. Obligé de s'enfuir en catimini devant l'avance rapide de son ennemi de toujours, ce dernier recueille logiquement le prix de ses errements et doit subir l'incompétence de ses propres partisans (voir page 18) et la trahison d'hommes en qui il avait pourtant placé sa confiance.
Cette armée qu'il avait réduite et privée de ses chefs et de ses cadres, Napoléon n'a d'autre choix que de la reconstituer. Ce ne sont pas tant les hommes que les finances et le temps qui lui manqueront (voir page 50). Parmi les anciens compagnons de l'Empereur, certains restent à l'écart, comme le comte de Vaubois à la carrière pourtant remarquable (voir page 76). D'autres, resteront simplement fidèles à leurs engagements et on ne peut que respecter leur choix : ce sont les Suisses de Louis XVIII qui, comme naguère leurs prédécesseurs du temps de Louis XVI, seront bien mal récompensés pour cette marque de fidélité (voir page 62).
Si l'heure n'était pas à la menace, on ne pourrait que sourire des situations cocasses qu'entraînèrent ces changements rapides de régime, telle la mésaventure dont le peintre Gros, auteur d'une fresque au Panthéon, sera l'involontaire victime (voir page 34). Ailleurs, certains aventuriers, comme le faux comte de Montgaillard n'hésitent pas à passer d'un maître à l'autre au gré des circonstances (voir page 40). Ceci, alors même que, dans les campagnes reculées, il faut compter sur toutes les bonnes volontés et sur la ténacité d'hommes engagés, comme le pasteur Oberlin, pour sortir les populations rurales de la misère (voir page 70).
Dans ce contexte très particulier, il est amusant de faire un tour en Angleterre où un scandale privé tient lord Uxbridge éloigné des champs de bataille (voir page 27). Hélas, quoi qu'il lui en coûte, Wellington lui confiera le commandement de sa cavalerie lors de la bataille de Waterloo. Le comportement brillant de ce grand cavalier, les 17 et 18 juin, jouera un rôle décisif dans la victoire coalisée. Stoppé devant la ferme de la Haie Sainte, le Ier corps d'infanterie français sera fortement ébranlé par la contre-attaque de la cavalerie lourde menée par lord Uxbridge. Beaucoup auraient préféré le savoir loin du champ de bataille.

Revue Napoléon n° 16, nouvelle série

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