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Prétorien n° 49


Réf. : PR049

ISBN: M06078-49

Nombre de pages : 68

Format : 21 x 29,7 cm

Date de parution : 14 déc. 2018

Description :

Lors de la première guerre punique, les puissantes cités rivales, l'une et l'autre désireuses d'étendre leur influence, se sont d'abord disputé la Sicile. Dans les opérations terrestres, l'organisation de l'armée romaine lui permet d'emporter aisément la décision. Par contre, sur mer, la force navale de Carthage est la plus forte. Pragmatiques, les Romains bâtissent alors une flotte de guerre suffisamment performante pour leur permettre de remporter, en 256 avant J.-C., la bataille du cap Ecnome. Traversant aussitôt la Méditerranée, ils s'emparent de la petite ville d'Aspis d'où ils menacent directement Carthage.
Les 15 000 fantassins et 500 cavaliers du consul Marcus Atilius Regulus accumulent d'abord les succès, repoussant les attaques puniques et s'emparant de Tunis. Mais ils laissent à leurs adversaires le temps de s'organiser et, au printemps suivant, doivent affronter devant cette ville une armée encadrée par de nombreux mercenaires et renforcée d'une centaine d'éléphants qui sèment d'emblée le désordre dans les rangs romains. Débordée par une cavalerie plus nombreuse, l'armée de Regulus finit par être entièrement détruite et son chef capturé. Cependant, le triomphe de Carthage est de courte durée car Rome envoie aussitôt une flotte qui remporte une victoire significative. Débarrassée progressivement de l'influence punique, la Sicile sera bientôt totalement sous domination romaine.
Même si son comportement ultérieur lui vaudra des éloges, la défaite de Tunis ne permet pas à Regulus de bénéficier du grand triomphe à Rome. Ce numéro de Prétorien vous explique avec force détails l'origine lointaine, le sens profond et le déroulement très codifié de cet hommage solennel. Si, à cette occasion, une part significative du butin lui est allouée, on sait moins que le bénéficiaire doit en rétrocéder une partie à ses concitoyens sous forme de jeux mais aussi d'équipements collectifs. Dans la Rome antique, les puissants avaient le devoir de contribuer au bonheur du peuple, ce qui leur valait une grande popularité ! Comme les Etrusques pratiquaient déjà le triomphe, nous leur consacrons notre rubrique des guerriers du passé.
En 1102, l'Empire romain d'Occident a depuis longtemps disparu quand un autre triomphe consacre le succès à Jaffa de Baudouin Ier, successeur de Godefroy de Bouillon et premier croisé à porter le titre de roi de Jérusalem. Le 27 mai, il tente une sortie désespérée de la ville assiégée et attaque avec des effectifs réduits la puissante armée égyptienne, provoquant sa fuite et la prise d'un énorme butin. Dans la salle des Croisades du château de Versailles, le tableau du peintre César Serrur évoque cet événement.
Aujourd'hui encore, sur une colline proche du petit village tchèque de Sudomer, une statue monumentale évoque un autre triomphe. En 1420, c'est à cet endroit que Jan Zizka, à la tête d'une bande de partisans de Jan Hus, attend les forces du roi de Bohême et que, profitant du relief, il parvient à les défaire, triomphant d'une situation désespérée.
Au-delà de ces divers triomphes, ce numéro de Prétorien vous propose aussi ses habituelles chroniques qui vous invitent à un agréable voyage dans l'Antiquité et le Moyen Age.

Prétorien n° 49

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