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Prétorien n° 30


Réf. : PR030

ISBN: M06078-30

Nombre de pages : 68

Format : 21 x 29,7 cm

Date de parution : 6 mars 2014

Description :

Dans ce numéro, Prétorien revient sur la première croisade, sur ses motivations et sur les victoires marquantes de cette étonnante campagne. Même si la chaleur et l'éloignement de leurs bases les fragilisent, les lourds cavaliers croisés l'emportent finalement sur les armées arabes pourtant plus mobiles et mieux adaptées au climat. Il faudra trois années pour reconquérir Jérusalem, au prix d'étapes essentielles dont la bataille de Dorylée constitue le symbole de la victoire franque en Orient.
Mais, plus que les combats, c'est sur le sens de cette campagne et sur ses véritables enjeux que Prétorien nous interpelle. On avait oublié que les croisades répondaient à une lente reconquête des territoires de l'Empire bysantin par les armées turques qui se trouvaient désormais à Nicée, aux portes de Constantinople. On avait oublié aussi que les Musulmans étaient eux-mêmes divisés et que leurs luttes intestines primaient sur leur désir de conquête. Ainsi, en 1096, les Seldjoukides s'étaient emparés de Jérusalem aux dépens des Abbassides. On avait oublié enfin que ces régions étaient alors autant chrétiennes que musulmanes.
La suite montrera, au moins un temps, la supériorité des croisés mais aussi leurs propres divisions et la duplicité de l'empereur Alexis qui s'intéressait moins à la reconquête de la Terre sainte qu'à la préservation de ses intérêts. Quand, en 1099, Jérusalem est finalement conquise, l'histoire des croisades est loin d'être terminée. Ce numéro de Prétorien évoque d'ailleurs, dans un autre article, cette étonnante entrevue entre Saint-Louis et les envoyés du "prince des Assassins" à Saint-Jean-d'Acre en 1251.
Tombés peu à peu dans l'oubli après la conquête romaine, on avait également oublié quels étaient les bâtisseurs de ces étonnantes tours rondes encore nombreuses sur les terres de la Sardaigne actuelle. A tel point qu'on ne connaît pas le nom des constructeurs de ces fameux nuraghes et qu'on ne les nomme aujourd'hui que sous le nom de Nuraghes. Il est vrai que, construites pour durer, ces tours ont laissé dans l'histoire plus de traces que le peuple qui les habitaient.
Ce numéro de Prétorien emprunte encore d'autres chemins comme vous pourrez le découvrir dans notre sommaire. Comme à chaque fois, votre revue vous invite à découvrir de nouveaux aspects de notre histoire. Puissent ces quelques pages contribuer à faire sortir de l'oubli les peuples et les événements que les revers et les conquêtes ont fait disparaître de la mémoire.

Prétorien n° 30

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