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Prétorien n° 27


Réf. : PR027

ISBN: M06078-27

Nombre de pages : 68

Format : 21 x 29,7 cm

Date de parution : 6 juin 2013

Description :

Une fois de plus, Prétorien vous invite à parcourir allégrement deux millénaires à travers le temps et l'espace. C'est en effet l'intervalle qui sépare la victoire navale remportée par Athènes sur la flotte spartiate aux abords des îles Arginuses et la victoire d'Edouard IV contre les partisans d'Henri VI à Tewkesbury en 1471. Si les circonstances sont évidemment bien différentes, les raisons de ces succès sont à peu de chose près les mêmes. L'ordre interne, la cohérence des actions et l'exploitation rapide des avantages obtenus sont les éléments clés d'un triomphe durable. Athènes, compte tenu de dissensions internes absurdes, ne saura pas exploiter sa réussite et, faute d'avoir soumis son adversaire, perdra même toute sa flotte l'année suivante dans un combat avorté contre les navires de Sparte. A l'inverse, Edouard IV sait tirer profit de la défaite ennemie et montre sa compréhension de la situation en agissant rapidement. La guerre des Deux-Roses prend temporairement fin au lendemain de la victoire avec l'exécution d'Henri VI. Parmi les autres articles de ce numéro de Prétorien, figure l'intéressante analyse du siège d'Alésia. Cette impressionnante victoire, désormais mise en scène au musée archéologique de la bataille d'Alésia à Alise-Sainte-Reine, est une fois de plus obtenue par la conjugaison des trois facteurs cités ci-dessus. L'ordre est la base même du fonctionnement de la légion romaine, la cohérence des actions est ici marquée par l'organisation implacable du siège et l'exploitation rapide symbolisée par l'accueil réservé par César (notre couverture) à la reddition de Vercingétorix. On retrouve ces éléments dans la façon dont Rome matera quelques années plus tard la révolte des Musulames en Afrique du Nord. L'évocation de Florianus, officier romain du troisième siècle de notre ère, est tout aussi intéressante. Rome a toujours su faire preuve d'ouverture en recrutant ses anciens ennemis. Voilà un Germain qui prend de l'influence et qui devient même commandant de l'armée romaine sur le territoire de l'actuelle Autriche. Martyrisé pour avoir adopté la foi chrétienne, il est aujourd'hui plus connu sous le nom de saint Florian. Au-delà de l'analyse du film Gladiator qui prolonge ce rappel, Prétorien s'intéresse à un autre symbole grâce au tableau de Pierre-Henri Révoil : le départ de Philippe Auguste et de Richard Coeur de Lion pour la troisième croisade en 1190.

Prétorien n° 27

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