Disponibilité : Épuisé

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Gloire & Empire n° 57


Réf. : GE057

ISBN: M08344-57

Nombre de pages : 130

Format : 21 x 29,7 cm

Date de parution : 15 oct. 2014

Description :

Renforcé par sa victoire à La Rothière, Blücher, fin manoeuvrier, insiste auprès des alliés pour rallier au plus vite Paris. Il a évidemment raison mais, compte tenu de la nécessité de couvrir un large front et de la prudence excessive des coalisés, ce plan nécessite la division de leurs forces, ce dont Napoléon va profiter pour tenter de battre l'une après l'autre les armées ennemies.
Et, de fait, avec des divisions ramenées aux effectifs d'une brigade et des corps d'armée qui ne pèsent même pas le poids d'une division, l'Empereur fait des miracles. Le 10 février 1814, il écrase le Xe corps d'Olsoufiev à Champaubert. Le 11, il bat Blücher à Montmirail, faisant encore plus hésiter les alliés sur la marche à suivre.
Le 17 février, l'armée française met en déroute l'avant-garde russe à Mormant. Le lendemain, devant Montereau, la situation est plus difficile et les Français, d'abord maintenus en échec, font preuve d'une combativité exceptionnelle et remportent la victoire. Des cavaliers inexpérimentés font des prouesses tandis que l'Empereur en personne montre à de jeunes artilleurs comment pointer l'ennemi. Mais Napoléon est bien conscient que cette victoire est loin d'être décisive pour empêcher les alliés de rallier Paris ; inquiet, il se montre très injuste avec ses généraux.
Le 3 mars, il subit un revers malheureux lorsque Soissons capitule, permettant à Blücher de passer l'Aisne. Quelques jours plus tard, à Craonne, l'Empereur affronte une armée de 100 000 hommes. Engagées prématurément, ses forces sont d'abord dominées par les Russes mais le plan de Blücher échoue une fois de plus. Les Français semblent remporter la bataille mais, compte tenu des très lourdes pertes subies, elle résonne pour eux comme un sanglant échec. Quelques jours avant cette bataille, les Français avaient repris Reims mais, le 12 mars, la ville tombe une fois de plus aux mains des coalisés. Elle est reprise le surlendemain et Napoléon y entre en vainqueur.
Toutefois, malgré ces succès à répétition, la situation est dramatique. L'armée s'appauvrit à chaque fois un peu plus. Les pertes sont importantes, particulièrement parmi les officiers, et les jeunes combattants inexpérimentés, aussi braves soient-ils, ne peuvent remplacer les grognards aguerris. Le génie militaire de l'Empereur est sans doute encore intact mais le manque de moyens et le poids de l'ennemi sont tels que, même si l'envahisseur manque d'audace et de résolution, la suite est inéluctable.
La campagne de France se termine bientôt et tous ces efforts ne peuvent plus que retarder la reddition de la capitale, qui aura lieu le 31 mars 1814, et qui entraînera, avec elle, la chute du régime impérial. Quelle période extraordinaire, si riche en actes de bravoure ! Gloire & Empire est heureux de vous faire partager ces derniers soubresauts du premier Empire.

Gloire & Empire n° 57

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