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Notre dossier : Napoléon en Saxe en 1813, la bataille de Dresde
1813, les événements se précipitent ! Affaibli par son échec russe et par ses revers dans la péninsule Ibérique, l'Empereur a beaucoup de mal à reconstituer son armée, désormais majoritairement composée de jeunes recrues peu aguerries. Pourtant, son génie militaire continue d'être craint par ses ennemis dont aucun n'ose l'affronter directement. Le 4 juin 1813, la paix de Pleiswitz semble sonner la fin des combats mais la trêve n'est qu'illusoire et permet surtout aux protagonistes de reconstituer leurs forces. Car l'enjeu de la lutte a changé. Il ne s'agit plus simplement de reconquérir l'indépendance des territoires soumis progressivement par les Français mais bien d'abattre l'Aigle. Plus qu'une lutte entre les nations, c'est une lutte entre trois hommes qui s'engage. Alexandre Ier évidemment qui ne pardonnera jamais l'invasion de son pays. Mais, surtout, François Ier, empereur d'Autriche, neveu de la malheureuse Marie-Antoinette, père de Marie-Louise et grand-père de l'Aiglon, franchement aiguillonné par le subtil Metternich, qui devient le plus redoutable ennemi de Napoléon Ier. Les trois « Ier » sont désormais liés par un même destin qui ne s'achèvera qu'avec la seconde abdication de l'Empereur.
Une fois la paix rompue par l'Autriche, la campagne de 1813 débute avec la brillante victoire de Dresde qui prouve que l'Aigle a conservé son sens tactique. Sous son commandement, même à un contre deux, les Français font merveille. Les coalisés le savent et privilégient les attaques contre ses lieutenants qui accumulent défaites après défaites. Progressivement, se dessine la plus grande bataille du premier Empire : Leipzig.