Disponibilité : Épuisé

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Gloire & Empire n° 65


Réf. : GE065

ISBN: M08344-65

Nombre de pages : 130

Format : 21 x 29,7 cm

Date de parution : 19 févr. 2016

Description :

Au Portugal, ce diable de Wellington révèle sa vraie nature. Piètre tacticien, il préfère largement la défense, sur des lignes choisies et équipées à l'avance, à l'attaque qui nécessite autrement plus de savoir-faire et de brio. A Waterloo, cette prudence extrême montrera à la fois son intérêt - puisqu'il est indiscutablement le vainqueur de Napoléon - et ses limites - cette victoire n'étant obtenue que grâce à l'arrivée fort opportune des forces de Blücher.
L'indécise bataille de Bussaco, le 27 septembre 1810, témoigne déjà de cette logique. Retranchées derrière une crête protégée par des pentes escarpées et défendues de surcroît par les constructions existantes, les troupes anglo-portugaises subissent sans grands dommages plusieurs assauts français. Mais, alors qu'il est menacé d'être attaqué sur ses flancs, Wellington n'a surtout pas envie de connaître un désastre comme celui qu'avait subi le général Moore qui avait même perdu la vie lors de la bataille de La Corogne, le 16 janvier 1809. Il choisit prudemment de replier son armée derrière les lignes fortifiées de Torres Vedras.
Péniblement construit depuis novembre 1809 sur un terrain naturellement favorable, tout un ensemble de forts et de redoutes, organisé sur trois lignes distinctes, constitue un rempart formidable derrière lequel les troupes de Wellington peuvent attendre l'adversaire tout en se donnant la possibilité de se reposer et de se remettre en état. Pour fragiliser encore les Français, l'armée anglo-portugaise laisse, en avant des lignes, une large zone entièrement dévastée où ses ennemis ne trouveront aucune ressource. Ainsi, le piège est-il redoutable et particulièrement performant. La suite, qui est racontée dans ce numéro de Gloire & Empire, montre l'efficacité de ce dispositif qui amènera les Français à renoncer à reprendre Lisbonne comme ils en avaient reçu l'ordre.
Leur échec doit beaucoup aux hésitations de Masséna. Plutôt que de tenter d'arrêter immédiatement la retraite anglo-portugaise, les Français ont perdu du temps à Coimbra, laissant leurs ennemis prendre suffisamment d'avance pour se mettre à l'abri. A leur décharge, les troupes de Masséna, bien malmenées dans cette campagne, avaient elles aussi besoin de se reposer. Mais la sanction sera sévère et mènera à une retraite peu glorieuse.

Gloire & Empire n° 65

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