Le peintre David a été le témoin privilégié de son temps. Député à la Convention, peintre officiel de la Cour sous Napoléon, c'est à lui ­­que l'on doit les tableaux emblématiques de cette époque, "La mort de Marat" et "Le Sacre" : que de  chemin parcouru entre ces deux dates ! Chef de file du néo-classicisme, quelques-uns des grands maîtres de la peinture du XIXe siècle sortiront de son atelier. Ce livre nous fait découvrir la personnalité complexe de celui qui disait : "Je me glisserai à la postérité à l'ombre de mon héros".  Un autre personnage bien connu de la période révolution­naire est évoqué dans un opuscule qui raconte l'histoire de Mathieu Jouve, surnommé Jourdan Coupe-tête (à ne pas confondre avec le maréchal Jourdan !), car il revendiquait avoir tranché la tête du gouverneur de la Bastille le 14 juillet 1789. Ce « général de brigands », qui faisait régner la terreur dans la ville d'Avignon, laissera son nom associé aux massacres de la Glacière et sera guillotiné pour une histoire de vente de biens nationaux.