Disponibilité : Épuisé

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Revue Napoléon n° 17, nouvelle série


Réf. : RN017

ISBN: L11249-17

Nombre de pages : 84

Format : 21,5 x 29,5 cm

Date de parution : 13 mai 2015

Description :

Si le grand perdant de cette bataille ne fait aucun doute, quel en est le véritable vainqueur ? Certainement pas Wellington dont les troupes, malgré la défense héroïque de leurs positions et le génie du général Picton (voir page 42), étaient condamnées à la défaite si les Prussiens de Blücher n'étaient pas arrivés à temps pour modifier le cours de la bataille.
Même si beaucoup d'entre eux payèrent la victoire de leur vie, ce ne sont pas non plus les officiers anglais, réunis la veille de la bataille dans un salon de Bruxelles pour un bal resté historique (voir page 18). Ni, plus largement, les quelque 55 000 Français, Anglais, Prussiens et alliés qui tombèrent ce jour-là, morts, blessés ou disparus. Eux payèrent le prix fort ; leur incroyable destin témoigne du peu de valeur de la vie humaine à cette triste époque (voir page 50). Il ne reste de leur souffrance qu'un peu de mémoire et des chansons (voir page 79).
Pas davantage le maréchal Grouchy qui sera, à tort ou à raison, désigné comme le responsable de ce retentissant échec et en subira la honte toute sa vie (voir page 26).
Non, tout désigne plutôt le hargneux Blücher qui tient enfin sa revanche (notre couverture). Ou alors, faut-il faire une autre lecture de ces événements et se demander si le véritable vainqueur de Waterloo ne serait pas plutôt le clairvoyant Nathan Rothschild qui, spéculant sur le redressement économique de l'Angleterre au lendemain de la victoire, tenta à cette occasion un quitte ou double qui fera date dans l'histoire de la finance mondiale (voir page 34) ?
Quelle que soit son importance, cette bataille ne doit cependant pas occulter les autres faits d'armes des Cent-Jours. Nous y reviendrons mais, dès ce numéro, il fallait évoquer la nouvelle insurrection de Vendée et la paix qui sera finalement signée le 26 juin (voir page 62).
De cette atmosphère de fin de règne, l'histoire tirera une extraordinaire épopée dont, notre revue en témoigne, on ne se lasse guère. Chaque témoignage, chaque objet évoquant un Empereur en passe d'être idéalisé raconte une histoire. Toutes ne sont pas exactes et les faussaires n'hésiteront pas à tirer profit du culte posthume qui viendra très vite (voir page 55).
Mais la politique reprend hélas ses droits. Le nouveau régime s'efforce d'effacer les traces de ces années glorieuses où la France dominait l'Europe. La Légion d'honneur, initialement conçue pour honorer les soldats méritants, aurait dû disparaître mais cela aurait été méconnaître tous ses porteurs et les punir pour avoir suivi leur Empereur. Il était plus simple de la rebaptiser "Légion-d'Honneur" (voir page 72).

Revue Napoléon n° 17, nouvelle série

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