Disponibilité : Épuisé

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Revue Napoléon n° 10, nouvelle série


Réf. : RN010

ISBN: L11249-10

Nombre de pages : 83

Format : 21,5 x 29,5 cm

Date de parution : 14 août 2013

Description :

Au sommaire du numéro 10 de la revue Napoléon :
- Tableau chronologique,
- Pourquoi les ennemis de Napoléon sont-ils devenus ses admirateurs ?,
- La vengeance de Blücher,
- La triste fin du général Moreau,
- La mort du maréchal Poniatowski,
- Une ligne stratégique,
- Les sièges de Saint-Sébastien,
- Kleist remporte la bataille d'Arminus,
- Fraunhofer et les raies du spectre solaire,
- La Marche de l'ancienne garde à Leipzig,
- Charles Baudin, amiral de France.

Leipzig, fameuse "bataille des Nations", présentée comme la plus grande des batailles du premier Empire, est-elle réellement la victoire que prétendent s'attribuer les coalisés ? Rien n'est moins sûr tant la bataille fut indécise. Trois jours durant, plus de 500 000 hommes s'affrontèrent à proximité de Leipzig. Plus de 150 000 d'entre eux furent mis hors de combat sans que la victoire ne se dessinât ; et c'est finalement Napoléon, sentant bien qu'il ne l'emporterait pas, qui retira ses troupes.
Terrible bataille qui coûta tant de vies humaines. Beaucoup de sans-grade évidemment mais aussi quelques personnages illustres comme le nouveau maréchal Poniatowski (page 36). Le 19 octobre à 15 heures, le "maréchal en avant", le vieux Blücher, entre dans Leipzig évacué par les Français. Il le sent bien, le temps de la vengeance est arrivé (page 20). Il n'est pas le seul à se réjouir. Même si le jeune Heinrich von Kleist, qui a tant espéré le départ des Français, ne verra jamais la fin de Napoléon (page 58). La Marche de l'ancienne garde (page 67) peut retentir...
Les coalisés comptent aussi leurs morts célèbres. C'est le cas du général Moreau -- traître ou héros ? -- qui décède le 2 septembre 1813 sans avoir eu le temps de combattre dans les rangs ennemis (page 28).
Loin des combats, la science avance à grand pas et, sous le regard attentif de Goethe, Fraunhofer fait une découverture majeure (page 63). Le progrès, c'est aussi celui du télégraphe qui achemine tellement plus rapidement bonnes et... mauvaises nouvelles (page 40).
Justement, les mauvaises nouvelles ne manquent pas. A San Sebastian, au prix de lourdes pertes, les Anglais viennent à bout du château de La Mota brillamment défendu par le général Rey et ses troupes (page 44). Désormais, la guerre d'Espagne est terminée. Commence alors la campagne qui s'achèvera en avril 1814 devant Toulouse.
Pendant ce temps, dans la rade de Toulon, l'escadre française qu'elle sait ne pas pouvoir vaincre. Le capitaine de frégate Baudin est encore à l'aube de son destin (page 72).
Notre captivante éphéméride continue de retracer avec brio les fabuleuses étapes des derniers mois de l'Empire (page 4). Elle montre une guerre sans merci dont la cible ne serait qu'un seul homme. Mais alors, on ne peut que se demander, avec Jean Tulard (page 16), pourquoi les ennemis de Napoléon deviendront-ils ses admirateurs ? Etonnant paradoxe que le destin de l'Empereur. Tellement décrié, si souvent trahi, bientôt hué par les Français -- pas par tous --, il cristallise sur sa personne toutes les difficultés de cette incroyable période. C'est le temps des épreuves !

Revue Napoléon n° 10, nouvelle série

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