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Traditions n° 26


Réf. : TR026

ISBN: M06413-26

Nombre de pages : 100

Format : 21.5 x 29,5 cm

Date de parution : 31 mai 2019

Description :

La fuite manquée de Louis XVI, son arrestation et son retour à Paris, le 25 juin 1791, marquent une étape essentielle de la Révolution française. Pour les partisans du roi, l'avenir s'assombrit et beaucoup choisissent de s'exiler. Parmi ces émigrés se trouvent de nombreux officiers dont la désertion désorganise ce qui reste de l'armée. Aussi, alors que les menaces s'accroissent sur les frontières, la France ne peut-elle compter que sur une centaine de milliers d'hommes. C'est bien peu et, dès le 28 janvier 1791, l'Assemblée constituante décide de lever 100 000 "soldats auxiliaires", bientôt renforcés par 300 000 gardes nationaux. La loi du 15 juin 1791 oblige chaque district à ouvrir un registre pour l'inscription des volontaires nationaux appelés à la défense du territoire. Face à l'imminence d'une invasion étrangère, l'Assemblée proclame le 11 juillet 1792 : "Citoyens, la patrie est en danger". L'élan national est donné (voir page 14).
Le 14 décembre 1791, trois armées sont créées pour défendre les frontières. Parmi elles, se trouve l'armée du Rhin dont l'histoire est indissociable de celle de la Révolution. Depuis sa création jusqu'au 5 mai 1801, date effective de sa dissolution définitive, elle est de tous les combats (voir page 27). Ce numéro de Traditions, qui s'inscrit dans la lignée des Soldats Napoléoniens, évoque son histoire sous divers aspects.
Parmi les nombreuses unités qui en font partie se trouvent des corps multiples, comme les carabiniers qui prouvent sur le terrain que leur devise, "toujours au chemin de l'honneur", n'est en rien usurpée (voir page 80). Ils côtoient des unités nouvelles entièrement composées d'étrangers, comme la légion du Danube, principalement recrutée parmi les prisonniers polonais de l'armée autrichienne, dont l'engagement et la bravoure forcent le respect mais envers lesquels la France ne saura pas faire preuve de reconnaissance (voir page 58). Pour accélérer le recrutement, l'Assemblée nationale a en effet décidé de recréer la formule de la légion, en amalgamant deux bataillons d'infanterie légère, un régiment de chasseurs à cheval et une compagnie d'ouvriers. L'une de ces légions territoriales sera logiquement affectée à l'armée du Rhin. Initialement connue sous le nom de légion de Biron, elle devient très vite le bataillon des chasseurs du Rhin (voir page 90). Son premier chef est le futur général Ferino dont Traditions est heureux de vous présenter la boîte de pistolets qu'il reçut du Premier consul "en témoignage de sa bravoure et de ses éminents services militaires à l'armée du Rhin" (voir page 76).
Ce numéro permet aussi de saluer un peintre strasbourgeois, Jean-Urbain Guerin, l'un des artistes les plus talentueux de son époque, auquel nous devons une galerie exceptionnelle de portraits de généraux français, dont plusieurs chefs de l'armée du Rhin, qui nous livre de précieuses informations sur la période (voir page 46).
Tous ces articles ont comme dénominateur commun l'armée du Rhin, évoquée sous différents angles, seul moyen de traiter d'une réalité aussi complexe et aussi mouvante durant une période difficile. Nous espérons que vous y trouverez autant de plaisir que nous en avons eu à composer cette fresque.

Traditions n° 26

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