Disponibilité : Épuisé

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Revue Napoléon n° 19, nouvelle série


Réf. : RN019

ISBN: L11249-19

Nombre de pages : 84

Format : 21,5 x 29,5 cm

Date de parution : 20 nov. 2015

Description :

Déjà lourdement sanctionnée au lendemain de Waterloo par une coûteuse et inutile occupation des forces coalisées, la France se voit imposer le très sévère traité de Paris (voir page 14) qui, non seulement ramène ses frontières à ce qu'elles étaient en 1790, mais lui impose, en plus des charges liées à l'accueil des armées étrangères, une lourde indemnité qui pèsera durablement sur son économie.
Et puis, pire encore, les résultats des élections amènent, en dépit du rajeunissement de l'électorat et des personnes éligibles, une Chambre des députés incroyablement revancharde, la fameuse "Chambre introuvable" dont même Louis XVIII se méfiera et qu'il devra suspendre en avril 1816 avant de la dissoudre pour trouver une majorité plus libérale...
Cette Chambre est à l'origine des lois répressives qui donnent toute leur légitimité à la Terreur blanche et à ses excès. C'est dans ce contexte qu'est exécuté le maréchal Michel Ney (voir page 20). Quels que soient ses défauts et ses erreurs, ce grand soldat ne méritait certes pas cette fin tragique qui a même choqué Alexandre Ier dont on raconte qu'il aurait licencié un officier russe uniquement parce qu'il avait ostensiblement exprimé sa joie de voir le maréchal exécuté.
Un autre grand soldat meurt avec courage en octobre 1815 dans un petit port calabrais. C'est le maréchal Murat qui, croyant pouvoir reprendre son royaume de Naples (voir page 44), se lança dans une aventure bien trop risquée. Pendant ce temps, à Sainte-Hélène, Napoléon découvre sa terre d'exil et prend ses quartiers (voir page 38) tandis que Marie-Louise, impératrice déchue, attend de pouvoir rentrer dans son duché de Parme où elle oubliera cet époux qu'elle chérit encore (voir page 30).
Les pages glorieuses sont à présent reniées. Grâce aux efforts de collectionneurs méritants, il ne subsiste que les souvenirs et les traces des fastes de l'Empire (voir page 72). Car le règne de Napoléon est à présent honni ; tel le domaine de Marly, réduit à l'état de carrière au lendemain de la Révolution (voir page 56), les héros de la Grande Armée se fanent et les institutions sont dévastées. Même à la Monnaie de Paris, le talentueux Gengembre est obligé de céder sa place (voir page 78) ; il sera bientôt, à Indret, l'un de ces trop rares ingénieurs capables de développer l'industrie française.
Et puis, dans cette atmosphère de lente décomposition, n'est-ce pas le moment de s'interroger sur l'histoire rocambolesque du masque mortuaire de Napoléon (voir page 66) ? Elle raconte comment une histoire qui aurait dû être simple a pu prendre des détours imprévus.

Revue Napoléon n° 19, nouvelle série

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