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Revue Napoléon n° 12, nouvelle série


Réf. : RN012

ISBN: L11249-12

Nombre de pages : 83

Format : 21,5 x 29,5 cm

Date de parution : 25 févr. 2014

Description :

Dramatique et grandiose époque que celle de cette première abdication ! Prométhée va devoir connaître l'exil sur un rocher proche de son île natale. Quatorze années à peine séparent ce magnifique portrait d'un général auréolé de ses victoires qui se prépare à commettre l'irréparable et la première Restauration. D'un coup d'Etat à l'autre... En réalisant ce portrait aujourd'hui conservé à Montréal, le peintre italien Andrea Appiani ne pouvait deviner ce que sera le destin de cet homme. D'ailleurs, le 6 avril 1814, s'agit-il encore du même homme ? Physiquement, psychologiquement, tout les sépare. Entre le regard conquérant du héros de 1799 et la résignation de l'Empereur déchu, un empire est né, a pris une incroyable dimension et, tout aussi vite, est implacablement renié. L'histoire se répétera mais la chute finale sera encore plus rapide...
Ce portrait, nous l'empruntons à un passionnant ouvrage qui vient d'être publié au Canada par un proche du regretté Ben Weider, le sénateur Serge Joyal. Avec "Le mythe de Napoléon au Canada français", l'auteur évoque l'influence méconnue de notre Alexandre moderne sur la lutte des patriotes canadiens. Cela ne peut nous surprendre tant ce dernier a durablement marqué nos institutions et façonné l'identité de l'Europe, la France et l'Allemagne au premier chef.
Dans ce numéro de la "Revue Napoléon", nous revenons nécessairement sur cette influence. Parce que nous avons besoin de comprendre
les raisons de ce déclin, il nous faut remonter à la source et rechercher la motivation des coalisés dans la pensée allemande (page 54, l'influence de Schelling et, page 73, le rôle politique des marches militaires). Cela ne nous empêche pas d'admirer les prouesses des derniers défenseurs de cet empire vacillant (page 16, l'attaque manquée de Bergen op Zoom ; page 24, l'abandon de Lyon par Augereau ; pages 34 et 41, l'entrée des alliés dans Toulouse). Les adieux de Fontainebleau (page 49) sonnent le glas de cette époque où se superposent, comme en suspens, les étonnants destins humains (voir page 60, le grand amour de Berthier ou, dans un autre domaine, les armoiries du théâtre Graslin de Nantes, page 68).
Ce qui est révélateur dans cette épopée, c'est que bien des énigmes demeurent deux siècles plus tard. Il faut tout le talent des historiens pour rétablir la vérité sur une période abondamment commentée mais sujette à des interprétations divergentes, et les plus récents progrès des scientifiques pour répondre à des questions restées en suspens (page 76, le masque Arnott). Dramatique et grandiose époque ! Combien de temps faudra-t-il encore pour dresser un bilan réaliste de ces quelques années ?

Revue Napoléon n° 12, nouvelle série

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