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Gloire & Empire n° 70


Réf. : GE070

ISBN: M08344-70

Nombre de pages : 132

Format : 21 x 29,7 cm

Date de parution : 23 déc. 2016

Description :

Après l'incertaine bataille de Bussaco, en septembre 1810, les Français sont bloqués devant les lignes de Torres Vedras qui leur barrent la route de Lisbonne. Comme ils ne parviennent pas à les forcer, le maréchal André Masséna finit par donner l'ordre de lever le camp, le 5 mars 1811. Débute alors une extraordinaire course-poursuite au cours de laquelle les deux ennemis vont aussi bien montrer le meilleur d'eux-mêmes que témoigner, avec la même constance, des pires comportements humains.
Cette campagne offre en effet une très belle illustration des qualités tactiques des Français, bien mieux menés que les Anglais dont le commandant en chef, le très prudent Arthur Wellesley, futur duc de Wellington, est indiscutablement le plus fort dès qu'il s'agit de bâtir une défense. Face à ses troupes, l'arrière-garde française, menée avec brio par le talentueux Michel Ney, réalise pendant dix jours de confrontations intenses des prouesses qui méritent amplement de figurer parmi les plus belles pages des campagnes du premier Empire. Cette poursuite est racontée avec tout autant de brio par Natalia Griffon de Pleineville qui démontre une fois de plus sa parfaite connaissance des guerres de la péninsule Ibérique.
Hélas, aussi brillante soit-elle, cette page est aussi celle de l'horreur. Dans une nature hostile et difficile, les deux armées souffrent de l'absence de ravitaillement et doivent tenter de vivre sur un pays qui n'offre que peu de ressources. Le prix à payer est lourd pour les habitants de ces contrées particulièrement pauvres. Les paysans démunis se défendent avec une extrême sauvagerie, faisant monter les enchères dans l'atrocité. Les deux camps sont coupables des mêmes exactions car, pourtant alliés aux Portugais, les Anglais se comportent avec autant de cruauté. Ensemble, les deux armées perdront sans doute plus d'hommes lors des indispensables maraudes et des conséquences de privations que dans les combats eux-mêmes. Jamais, le prix de la vie n'a été plus bas qu'en ce mois de mars 1811 au Portugal...
En dépit de leur comportement brillant sur le terrain, les généraux français sont loin de s'entendre. Si Ney et Wellesley ont le même âge, le maréchal Masséna est plus vieux, plus expérimenté mais aussi plus indécis, plus soucieux de sa fortune et embarrassé d'une maîtresse, Eugénie Renique, qui le suit durant toute cette opération. Ney et Masséna ne se supportent pas, et leur aversion ira jusqu'à la rupture. Napoléon, qui dirige de loin cette campagne, n'a pas défini avec suffisamment de clarté les règles du jeu. Aussi bien Jean-Baptiste Drouet d'Erlon que Michel Ney se permettent impunément de désobéir, faisant courir des risques inutiles à l'ensemble de l'armée.
Ces brillants combats et ces bassesses humaines alimentent un très riche et très instructif dossier de Gloire & Empire que nous sommes heureux de vous faire découvrir.

Gloire & Empire n° 70

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