Disponibilité : En stock

16,90 €
OU

Gloire & Empire n° 56


Réf. : GE056

ISBN: M08344-56

Nombre de pages : 130

Format : 21 x 29,7 cm

Date de parution : 14 août 2014

Description :

Il faut bien le reconnaître, François Ier, empereur d'Autriche, avait vu juste quand il s'emportait : "Napoléon reste trop près de la France et de l'Europe". Pour un homme de la carrure de Napoléon, l'île d'Elbe est un bien piètre exil. Ses problèmes sont ceux d'une minuscule principauté perdue entre la France et l'Italie, deux pays dont l'Empereur était, si peu de temps auparavant, le monarque.
Durant la longue route qui l'a mené à sa retraite, Napoléon prend la mesure du désamour des Français. Plus il va vers le sud, plus les propos se font insultants. Portée d'abord en signe de reconnaissance par les alliés lors de leur entrée dans Paris, la cocarde blanche devient le signe de ralliement des partisans des Bourbons. Partout où passe son équipage, elle est portée en signe de défi et c'est avec colère plutôt qu'humilié par les stratagèmes qu'il a dû inventer pour échapper à la colère de la foule qu'il rejoint sa retraite.
S'il en faut plus pour l'abattre, les conditions de cette dernière sont particulièrement dures. L'exilé donne le change en s'occupant activement de son île qui en a bien besoin. Mais comment faire lorsque les termes du traité ne sont pas respectés et que l'Empereur se trouve sans ressources, obligé de jongler avec des budgets ridicules pour faire face aux dépenses quotidiennes. L'afflux des fidèles, bien que salutaire, complique évidemment les choses. Cela ne l'empêche pas de tout régenter jusque dans les moindres détails comme il l'a toujours fait, révolutionnant en quelques mois l'administration de l'île et son organisation, rénovant et complétant ses infrastructures comme cela n'avait jamais été fait durant les siècles précédents.
Mais la solitude dans laquelle il se trouve, l'absence de Marie-Louise -- que ne compense pas la brève visite de Marie Walewska --, le manque de contacts avec l'extérieur et les petits tracas du quotidien le rongent.
Lorsque, le 18 septembre 1814, s'ouvre le congrès de Vienne, Napoléon est présent dans les discussions. Talleyrand manoeuvre pour éloigner celui qu'il a si bien trahi et évoque déjà Sainte-Hélène. Dans l'île, espions et visiteurs inopportuns se bousculent. On craint l'enlèvement ou, même, l'assassinat. Mais le destin est en marche et, en dépit d'un comportement toujours irréprochable, Napoléon prépare avec minutie son retour. Le 1er mars 1815, l'Empereur et sa troupe débarquent dans le golfe d'Antibes. Le reste appartient à l'histoire.
Ces mois d'attente et de désespérance sont souvent passés sous silence pour mieux raconter les Cent-Jours dont ils sont, pourtant, les incontournables prémices. Gloire et Empire est heureux de vous raconter cette page indissociable de l'Empire.

Gloire & Empire n° 56

Double-cliquez sur l'image ci-dessus pour la voir en entier

Zoom arrière
Zoom avant

Plus de vues